Les EPM sont des établissements pénitentiaires qui accueillent que des détenus âgés de 13 à 18 ans, filles et garçons. Les premiers EPM ont été ouverts en 2007. On en compte 7 : Paris, Lille, Lyon, Marseille, Nantes et Toulouse.
Leurs constructions ont été prévues dans la loi d’orientation et de programmation pour la Justice (LOPJ) du 9 septembre 2002. Chaque EPM dispose de 60 places (4 à 6 pour les filles, 54 à 56 pour les garçons), ce qui représente 420 places au plan national. Suite à ces constructions, 27 quartiers mineurs se situant dans des maisons d’arrêts ont été fermées.
La gestion et la direction sont du ressort de l’administration pénitentiaire, mais la PJJ (Protection Judiciaire de la Jeunesse) et l’éducation nationale sont associées au projet.
L’amplitude horaire, de l’ouverture des portes, dans la journée est plus grande que dans les autres établissements pénitentiaires, 14 heures dans les EPM, 12 heures dans les maisons d’arrêts, 12-13 heures dans les établissements pour peines. Les mineurs sont seuls en cellule, sauf avis médical contraire.
Les repas sont pris en commun, en présence des éducateurs de la PJJ et des surveillants, qui ont reçu une formation spécifique, comme tous les surveillants-référents travaillant en quartiers mineurs. Dans les établissements classiques, les repas sont pris en cellules, il n’y a pas de réfectoire.
Chaque EPM est doté de 76 personnels pénitentiaires dont 70 personnels de surveillance, 43 personnels de la Protection Judiciaire de la Jeunesse dont 36 éducateurs, 4 à 6 enseignants encadrés par un directeur pédagogique, une équipe médicale, sans compter l’ensemble des intervenants et animateurs ponctuels ou réguliers.
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